Poésie
September 23, 2020
Le feu
Crac.
Crépitement fumeux,
Étouffements éclaircissants.
Auprès du foyer incandescant,
J’inspire un grand soupir d’air :
Gorge râpeuse et sèche, chatoîment nasal poivré.
Je lui associe repos et réconfort, lumière et savoir-faire.
Quand on voit ses draps brûler en moi, on m’appelle, déterminé.
Aussi dangereux que sage : il illumine sans savoir s’arrêter.
Connaissances et créations, mémoires et érudits: éradiqués,
Étendues infinies de vies éphémères menacées : anéanties.
Ses flammes éclairent certes,
En effet, sa chaleur accélère la vie.
À l’être humain, le feu a permis d’évoluer,
Mais jusqu’où,
Et pourquoi ?
Pschhhit.