« Brigadistes internationaux » et Maria Tsipko, actrice des services secrets russes.
La propagande russe fait les choses bien. Non seulement elle débauche les nationalistes basques, catalans, républicains espagnols, antifascistes de tout poil dans leur pays d’origine pour servir l’impérialisme russe, mais elle les met en scène pour des opérations médiatiques au Donbass.
Entre les « brigadistes internationaux », Sergio Becerra et Rafael Muñoz Pérez, la personne, qui se tient en arrière plan, vêtue d’une veste rose se nomme Maria Tsipko. Vous la reverrez, elle et sa veste ailleurs, bien loin de là.
Maria Tsipko apparaît régulièrement sur les bulletins d’information de la télévision russe. Elle y déclare être pêle-mêle habitante de Kiev, d’Odessa, de Louhansk, de Moscou ou de Saint-Pétersbourg. Elle peut-être la mère d’un enfant de cinq ans crucifié par les « nazis » de Kiev, celle d’un gilet jaune parisien, une pieuse orthodoxe portant l’icône de la mère de Dieu, une communiste convaincue, une mère de soldat, une volontaire qui apporte des plats chauds aux policiers Berkuts réprimant la révolution de Maïdan, une habitante de Sébastopol chargée de recueillir des signatures pour le référendum d’annexion russe.
À Odessa, Maria Tsipko a fait une collecte avec une boîte en verre sur la poitrine, au profit des anti-Maïdan. À Moscou, elle a déclaré avoir été contrainte de s’exiler d’Ukraine. Une semaine plus tard, Maria Tsipko a dirigé la commission du « référendum » dans la région de Louhansk, en Ukraine. Elle avait exclu les journalistes qui ont révélé des violations de dépouillement. Deux semaines plus tard, elle a simulé être une employée de café blessée à Slaviansk.
En fait, Maria Tsipko n’est ni de Kiev, ni d’Odessa ou Moscou, mais de Krivoy Rog. Elle y est connue en tant qu’arnaqueuse.
Le commandant Alexey Mozgovoy, figure principale de ce show, connaît très bien Maria Tsipko. Il sait aussi que ce sont les services secrets russes qui l’ont fait venir pour cette opération de propagande.
Basques, force supplétive de l’impérialisme russe, vous êtes des Judas. Les peuples minoritaires de l’ex-URSS vous méprisent. Ils est remps de dénoncer vos dirigeants et médias pour rétablir votre honneur.
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