Russky most au Pays basque.
Russky most : le pont russe. Le pont le plus grand du monde. Il enjambe et récupère toutes les idéologies antagonistes pour les diriger dans une seule direction : celle voulue par le Kremlin.
Les services d’influence du Kremlin ont réussi un tour de force extraordinaire. Ils ont réussi à mobiliser contre la révolution ukrainienne de Maïdan, pêle-mêle les courants les plus antagonistes des sociétés occidentales, des autoproclamés antifascistes et des fascistes, des impérialistes et des indépendantistes, des monarchistes et des anarchistes, les milieux affairistes et les idéalistes les plus désintéressés. Chacun rêvait de faire une révolution, ou ne la souhaitait pas. Le Kremlin les a réunis.
Les services d’influence du Kremlin ont réussi un tour de force extraordinaire. Ils ont réussi à mobiliser contre la révolution ukrainienne de Maïdan, pêle-mêle les courants les plus antagonistes des sociétés occidentales, des autoproclamés antifascistes et des fascistes, des impérialistes et des indépendantistes, des monarchistes et des anarchistes, les milieux affairistes et les idéalistes les plus désintéressés. Chacun rêvait de faire une révolution, ou ne la souhaitait pas. Le Kremlin les a réunis.
Parmi ce monde de qualité, des Basques, roturiers ou nobles, on retrouve le couple princier biarrot Miller de la Cerda. Consul honoraire du Kremlin à Biarritz, Alexandre Miller de la Cerda a signé la pétition « Russky most » de soutien à son employeur. Parmi les signataires, les plus prestigieux descendants de l’immigration russe blanche et son président, le prince Dmitry Schakhovsky de sang impérial.
Depuis les bords de l’Adour, chacun a aperçu sur son écran de PC des milices arborant une symbolique nazie au Donbass lointain. Les petits-fils antifascistes des glorieuses « Brigades internationales » de la guerre civile espagnole n’ont cependant pas compris que le chef de l’Union des volontaires du Donbass, Alexandre Boroday, pour lequel ils combattront, est un monarchiste convaincu.
Les autodéclarés antifascistes républicains accourus au Donbass ont combattu pour un monarchiste convaincu, Alexandre Boroday, dirigeant de l’Union des volontaires du Donbass. L’association a été créée de toute pièce à Moscou par le Kremlin. En toute logique, Monsieur le consul honoraire de Poutine à Biarritz, Alexandre Miller de la Cerda, a soutenu des monarchistes. Il prouve chaque année ses sentiments royalistes en assistant à Bayonne à la messe de commémoration de l’exécution de Louis XVI. Il est resté fidèle à ses convictions en signant cette pétition. Nous ne lui reprocherons pas. Mais, les autres ?
Le projet Russky Most des services secrets russes, paradiplomatiques, le S V R, ou militaires du G R U, ont réussi l’exploit d’unir pour une même cause la noblesse et le monde huppé des beaux salons biarrots avec les « anars » et révoltés de tous poils du lumpenprolétariat bayonnais. Ces derniers n’ont pas encore compris qu’ils se sont battus avec et pour des monarchistes, des impérialistes et des fascistes, contre un peuple minoritaire, l’ukrainien en prise avec l’ancienne puissance revancharde russe. La vérité les fâche. Ils veulent alors compenser physiquement leur sentiment d’insuffisance intellectuelle. Ils deviennent méchants. J’ai reçu des menaces.
En 2014, les niais accourus du Pays basque se sont battus sous le commandement du monarchiste Alexandre Boroday pour l’impérialisme russe contre le peuple minoritaire ukrainien. Ils posaient avec le drapeau républicain espagnol et le drapeau du peuple minoritaire basque. Leurs frères d’armes étaient les fascistes russes, alliés des franquistes actuels. Ils combattaient dans le bataillon « Prizrak » du commandant Mozgovoy.
Des républicains, antifascistes, indépendantistes autoproclamés ont été une force supplétive militaire, médiatique de l’impérialisme russe revanchard. Des personnes pouvant être retournées de la sorte ne constituent pas un parti, mais une mouvance malléable par quiconque s’en donnant les moyens.
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